Galerie Pigalle:
Afrique, Océanie
1930. Une exposition mythique
Sous la direction de:
Charles-Wesley Hourdé et Nicolas Rolland.
Langues: Français-anglais.
345 pages. 500 illustrations.
Tirage limité à 500 exemplaires.
Lauréat du prix PILAT 2018
(Prix International du Livre d'Art Tribal).
Résumé
L’exposition d’art africain et océanien organisée à la galerie du théâtre Pigalle à Paris en 1930 constitue une étape clé dans l’histoire de l’appréhension des arts premiers en Occident.
Au début du siècle, la découverte de la sculpture « primitive » par les artistes d’avant-garde a profondément renouvelé la création européenne. Mais le grand public est-il prêt, à son tour, à reconnaître ces statues et ces masques comme des œuvres d’art à part entière ? Le triomphe populaire et critique de l’événement organisé à la galerie Pigalle semble l’attester.
Ce succès est sans doute le reflet de la négrophilie qui agite alors Paris et emprunte les canaux de diffusion les plus variés : arts plastiques, littérature, musique, théâtre, danse, etc.
Il est aussi la conséquence de l’importante aura des personnalités impliquées dans l’exposition, qu’il s’agisse des organisateurs (Tristan Tzara, Pierre Loeb, Charles Ratton,) ou des prêteurs (Pablo Picasso, André Derain, Georges Braque, Joan Miro, Paul Guillaume, Félix Fénéon, etc.).
Mais c’est surtout la très grande qualité des pièces réunies qui assoira au fil du temps la réputation de l’événement. Parmi les objets présentés alors, beaucoup sont aujourd’hui considérés comme des œuvres majeures de l’art africain et océanien.
Cet ouvrage rétrospectif, fruit d’un travail de recherche mené par Nicolas Rolland et Charles-Wesley Hourdé dans les collections et les archives du monde entier pendant plusieurs années, accompagné de documents et de photographies rares, permet d’éclairer sous un jour inédit le contexte de cette exposition et d’en restituer pour la première fois le contenu exceptionnel.
Il est enrichi des contributions des plus éminents spécialistes de cette période charnière: Yaëlle Biro (conservatrice associée au Metropolitan Museum of Art de New York), Philippe Peltier (responsable pendant douze ans de l'unité Océanie-Insulinde au musée du Quai Branly à Paris), Virginia-Lee Webb (ex conservatrice et maître de recherche au Metropolitan Museum of Art de New York), etc.
Sommaire
extraits